DĂ©marches en ligne

DerniÚre mise à jour le 24 février 2022

Complémentaire santé dans la fonction publique 

Modifié le 2024-01-01

Par Direction de l'information légale et administrative

Vous ĂȘtes fonctionnaire, stagiaire ou titulaire, ou contractuel ? Des dispositifs de prise en charge partielle, par les administrations employeurs, de vos cotisations Ă  une complĂ©mentaire santĂ© (mutuelle) sont progressivement mis en place dans la fonction publique.

Quel est le montant du remboursement par votre administration employeur de vos cotisations à votre mutuelle depuis le 1er janvier 2022 ?

Depuis le 1er janvier 2022, votre administration employeur vous rembourse une partie de vos cotisations à votre complémentaire santé (mutuelle).

Le montant de ce remboursement est fixĂ© à 15 € par mois quel que soit votre temps de travail (temps complet ou non complet, temps plein ou temps partiel).

Vous pouvez bénéficier de ce remboursement forfaitaire si vous cotisez à une mutuelle qui couvre les frais médicaux, occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident (risque santé).

Ce remboursement forfaitaire ne concerne pas vos éventuelles cotisations destinées à couvrir les risques d'incapacité de travail, d'invalidité, d'inaptitude ou de décÚs (prévoyance).

Avant le 1er janvier 2022, les administrations pouvaient contribuer au financement des complĂ©mentaires santĂ© auxquelles leurs agents avaient individuellement souscrit. Elles pouvaient aussi souscrire des contrats collectifs auxquels les agents pouvaient adhĂ©rer. La mise en Ɠuvre de ces dispositifs Ă©tait facultative.

Depuis le 1er janvier 2022, la participation des administrations au financement de la complémentaire santé des agents est obligatoire.

Si votre administration a souscrit un contrat collectif qui Ă©tait en cours au 1er janvier 2022, ce nouveau dispositif de remboursement forfaitaire de vos cotisations mutuelle s'applique Ă  la fin de ce contrat. Ce contrat collectif peut ĂȘtre prolongĂ© jusqu'au 31 dĂ©cembre 2024.

Qui peut bénéficier de ce remboursement forfaitaire ?

Vous pouvez bĂ©nĂ©ficier de ce remboursement de 15 € par mois que vous soyez fonctionnaire (stagiaire ou titulaire) ou contractuel.

Vous pouvez bĂ©nĂ©ficier de ce remboursement si vous ĂȘtes dans l'une des positions ou situations suivantes :

  • ActivitĂ©
  • DĂ©tachement ou congĂ© de mobilitĂ©
  • CongĂ© parental
  • DisponibilitĂ© pour raison de santĂ© ou congĂ© non rĂ©munĂ©rĂ© pour raison de santĂ©
  • CongĂ© de proche aidant ou congĂ© de prĂ©sence parentale ou congĂ© de solidaritĂ© familiale
  • Situation ou congĂ© de toute nature donnant lieu au versement d'une rĂ©munĂ©ration ou d'un traitement

Le remboursement est maintenu jusqu'Ă  la fin du mois au cours duquel vous cessez d'ĂȘtre dans l'une de ces positions ou situations.

Lorsque vous reprenez vos fonctions au cours d'un mois, le remboursement est effectué pour le mois entier.

Si vous entrez en fonction ou changez d'employeur au cours d'un mois, le remboursement est versé par le nouvel employeur pour le mois entier.

Vous devez signaler tout changement de situation pouvant modifier vos droits au remboursement.

Votre administration peut effectuer un contrĂŽle de votre situation Ă  tout moment.

Comment faire la demande ?

Vous devez adresser une demande Ă  votre administration employeur.

Vous pouvez pour cela utiliser ce modĂšle de demande.

ModÚle de demande de remboursement forfaitaire des cotisations de protection sociale complémentaire en santé

Vous devez joindre à votre demande une attestation de votre organisme de protection complémentaire.

Cette attestation prĂ©cise si vous ĂȘtes bĂ©nĂ©ficiaire individuel ou ayant droit d'un contrat de protection sociale complĂ©mentaire responsable et solidaire destinĂ© Ă  couvrir les frais occasionnĂ©s par une maternitĂ©, une maladie ou un accident.

Si vous ĂȘtes ayant droit d'un contrat collectif conclu par un employeur autre que l’État, l'attestation indique que vous ne bĂ©nĂ©ficiez pas dĂ©jĂ  d'une prise en charge de cet employeur.

Quelle prise en charge à partir du 1er janvier 2025 ?

À partir du 1er janvier 2025, les administrations d’État devront avoir souscrit des contrats collectifs de complĂ©mentaire santĂ© pour couvrir les frais mĂ©dicaux occasionnĂ©s par une maternitĂ©, une maladie ou un accident (risque santĂ©).

L'adhésion à ces contrats collectifs sera obligatoire sauf en cas de situation particuliÚre.

Les administrations employeurs prendront en charge 50 % du montant des cotisations des agents.

À qui s'appliquera l'obligation d'adhĂ©sion ?

Si vous ĂȘtes employĂ© et rĂ©munĂ©rĂ© par une administration de l’État, vous devrez adhĂ©rer au contrat collectif souscrit par votre administration employeur si vous ĂȘtes fonctionnaire (stagiaire ou titulaire) ou contractuel.

Aucune condition d'ùge n'est exigée.

Vous continuerez à bénéficier du contrat collectif pendant les congés non rémunérés suivants :

  • DisponibilitĂ© pour raison de santĂ© ou congĂ© non rĂ©munĂ©rĂ© pour raison de santĂ©
  • CongĂ© de maternitĂ©
  • CongĂ© d'adoption
  • CongĂ© parental
  • CongĂ© de prĂ©sence parentale
  • CongĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant
  • CongĂ© de proche aidant
  • CongĂ© de solidaritĂ© familiale
  • CongĂ© de formation professionnelle
  • Position ou situation n'impliquant pas l'accomplissement effectif des fonctions et donnant lieu au versement d'une rĂ©munĂ©ration, d'une prestation en espĂšces ou d'une allocation par l'administration employeur ou un organisme de sĂ©curitĂ© sociale

Vous ĂȘtes dispensĂ© de l'obligation d'adhĂ©rer au contrat collectif souscrit par votre administration employeur dans les cas suivants :

  • Vous bĂ©nĂ©ficiez de la complĂ©mentaire santĂ© solidaire (C2S – ex CMU-C). Cette dispense est possible jusqu'Ă  la date Ă  laquelle vous cessez de bĂ©nĂ©ficier de la C2S
  • Vous ĂȘtes couvert par un contrat individuel pour la couverture des frais occasionnĂ©s par une maternitĂ©, une maladie ou un accident, Ă  la date d'entrĂ©e en vigueur du 1er contrat collectif souscrit par votre administration employeur ou Ă  la date de votre recrutement, si elle est postĂ©rieure. Cette dispense est possible jusqu'Ă  la date d'Ă©chĂ©ance de votre contrat individuel, dans la limite de 12 mois
  • Vous ĂȘtes recrutĂ© en CDD et vous bĂ©nĂ©ficiez d'une couverture individuelle des frais occasionnĂ©s par une maternitĂ©, une maladie ou un accident
  • Vous ĂȘtes couvert, pour les frais occasionnĂ©s par une maternitĂ©, une maladie ou un accident, y compris en tant qu'ayant droit, par une complĂ©mentaire santĂ© d'entreprise ou par une complĂ©mentaire santĂ© individuelle souscrite en tant qu'intĂ©rimaire ou par le rĂ©gime complĂ©mentaire d'assurance maladie des industries Ă©lectriques et gaziĂšres ou par une complĂ©mentaire santĂ© collective territoriale ou hospitaliĂšre

Vous pourrez à tout moment renoncer à votre dispense et demander à adhérer au contrat collectif de votre administration sans aucune majoration de cotisation.

Quels seront les autres bénéficiaires possibles ?

Si vous ĂȘtes nouvellement retraitĂ©, vous pouvez demander Ă  adhĂ©rer au contrat collectif souscrit par votre derniĂšre administration employeur si vous remplissez les 2 conditions suivantes :

  • Vous ĂȘtes employĂ© et rĂ©munĂ©rĂ© par votre administration au moment de votre dĂ©part en retraite ou vous bĂ©nĂ©ficiez de l'un des congĂ©s non rĂ©munĂ©rĂ©s au cours desquels le bĂ©nĂ©fice du contrat collectif est conservĂ© (congĂ© parental, disponibilitĂ© pour raison de santĂ© ou congĂ© non rĂ©munĂ©rĂ© pour raison de santĂ©, congĂ© de maternitĂ© ou d'adoption, congĂ© parental, congĂ© de prĂ©sence parentale, congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant, congĂ© de proche aidant, congĂ© de solidaritĂ© familiale, congĂ© de formation professionnelle)
  • Vous percevez une retraite du service des retraites de l’État ou de l'Ircantec

Vous devez demander votre adhésion dans l'année suivant votre départ en retraite.

Si vous ĂȘtes Ă  la retraite Ă  la date de souscription par votre derniĂšre administration employeur de son 1er contrat collectif pour les bĂ©nĂ©ficiaires retraitĂ©s, vous pouvez demander Ă  adhĂ©rer Ă  ce contrat si vous auriez rempli les conditions exigĂ©es pour adhĂ©rer au contrat collectif en tant que retraitĂ© si ce contrat avait Ă©tĂ© souscrit Ă  la date de votre mise Ă  la retraite.

Vous devez demander votre adhĂ©sion dans l'annĂ©e suivant la date Ă  laquelle vous ĂȘtes informĂ© de l'entrĂ©e en vigueur du contrat collectif et de la possibilitĂ© d'y adhĂ©rer.

Si vous vivez en couple avec un bénéficiaire actif ou un bénéficiaire retraité, vous pouvez demander à adhérer, en tant qu'ayant droit, au contrat collectif de son administration employeur ou de sa derniÚre administration employeur.

Aucune condition d'ùge n'est exigée.

Vous pouvez aussi demander à adhérer à tout moment, en tant qu'ayant droit, au contrat collectif de l'administration employeur ou de la derniÚre administration employeur d'un bénéficiaire actif ou d'un bénéficiaire retraité si vous remplissez les 3 conditions suivantes :

  • Vous ĂȘtes l'enfant ou le petit-enfant d'un bĂ©nĂ©ficiaire actif ou d'un bĂ©nĂ©ficiaire retraitĂ©Ou vous ĂȘtes l'enfant ou le petit-enfant de la personne qui vit en couple avec un bĂ©nĂ©ficiaire actif ou un bĂ©nĂ©ficiaire retraitĂ©Ou vous avez Ă©tĂ© confiĂ© par dĂ©cision de justice Ă  un bĂ©nĂ©ficiaire actif ou Ă  un bĂ©nĂ©ficiaire retraitĂ© ou Ă  la personne qui vit en coupe avec ce bĂ©nĂ©ficiaire actif ou retraitĂ©
  • Vous ne bĂ©nĂ©ficiez pas d'une autre protection sociale complĂ©mentaire
  • Vous ĂȘtes ĂągĂ© de moins de 21 ansOu vous ĂȘtes ĂągĂ© de moins de 25 ans et ĂȘtes Ă©tudiant ou en contrat d'apprentissage ou demandeur d'emploiOu vous ĂȘtes reconnu handicapĂ© par la CDAPH sans condition d'Ăąge

L'époux(se) survivant(e) ou l'enfant orphelin d'un bénéficiaire actif ou retraité décédé qui perçoit une pension de réversion ou d'orphelin, peut demander à adhérer au contrat collectif de l'administration employeur ou de la derniÚre administration employeur du bénéficiaire actif ou retraité décédé.

La demande d'adhĂ©sion doit ĂȘtre faite dans l'annĂ©e suivant le dĂ©cĂšs.

L'Ă©poux(se) qui perçoit une pension de rĂ©version au titre d'un ancien agent retraitĂ© de l’État Ă  la date d'entrĂ©e en vigueur du 1er contrat collectif conclu par la derniĂšre administration employeur de son conjoint dĂ©cĂ©dĂ© peut demander Ă  adhĂ©rer Ă  ce contrat.

La demande d'adhĂ©sion doit ĂȘtre faite dans l'annĂ©e suivant la date Ă  laquelle elle est informĂ©e de la possibilitĂ© d'y adhĂ©rer.

Quelles seront les garanties minimum du contrat collectif ?

Le contrat collectif de complémentaire santé prend au minimum en charge les garanties suivantes :

  • IntĂ©gralitĂ© du ticket modĂ©rateur sur les consultations, actes et prestations remboursables par l'assurance maladie. Cependant, des exceptions peuvent exister.
  • TotalitĂ© du forfait journalier hospitalier en cas d'hospitalisation
  • Frais dentaires (prothĂšses et orthodontie) Ă  hauteur de 125 % du tarif conventionnel
  • Frais d'optique de maniĂšre forfaitaire par pĂ©riode de 2 ans (annuellement pour les enfants ou en cas d'Ă©volution de la vue) avec un minimum de prise en charge fixĂ© Ă  100 € pour une correction simple, 150 € (voire 200 €) pour une correction complexe.

Le contrat collectif peut prévoir des garanties complémentaires ou supplémentaires aux garanties minimum et/ou des garanties optionnelles.

Elles doivent s'appliquer de maniÚre identique aux différentes catégories de bénéficiaires (actifs, retraités, ayants droit).

Vos cotisations ne varient pas en fonction de votre état de santé.

Vos cotisations en tant qu'actif et celles de vos ayants droit ne varient pas en fonction de l'Ăąge.

Vos cotisations en tant que retraité et celles de vos ayants droit peuvent évoluer en fonction de votre ùge.

Votre collectivité employeur doit participer au financement de votre complémentaire santé (mutuelle).

Cette participation peut consister en une prise en charge partielle de vos cotisations Ă  une mutuelle Ă  laquelle vous avez individuellement souscrit.

Elle peut aussi consister en un contrat collectif proposé par votre collectivité et auquel vous devez adhérer.

Pour que la participation soit possible, votre organisme de mutuelle doit garantir la mise en Ɠuvre de dispositifs de solidaritĂ© entre actifs et retraitĂ©s et ĂȘtre pour cela labellisĂ©.

La participation de votre collectivité concerne la couverture par une mutuelle des frais médicaux occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident (risque santé).

Elle concerne aussi la couverture des frais occasionnés par les risques d'incapacité de travail, d'invalidité, d'inaptitude ou de décÚs prévoyance (prévoyance).

Si un contrat collectif vous est proposé, il peut s'agir d'une mutuelle choisie par votre collectivité ou d'une mutuelle choisie par le centre de gestion et à laquelle votre collectivité a adhéré. Si votre collectivité employeur décide d'adhérer à un contrat collectif souscrit par le centre de gestion, elle peut adhérer pour un ou plusieurs des risques couverts par le contrat collectif.

Vous pouvez bénéficier de la participation au financement de votre mutuelle que vous soyez fonctionnaire ou contractuel.

Jusqu'à présent, les collectivités locales pouvaient déjà contribuer au financement des complémentaires santé auxquelles leurs agents avaient individuellement souscrit ou souscrire des contrats collectifs.

La mise en Ɠuvre de ces dispositifs Ă©tait facultative.

DĂ©sormais elle devient obligatoire.

La contribution de votre collectivité doit vous permettre de bénéficier des garanties minimales suivantes à partir du 1er janvier 2025 concernant la prévoyance et à partir du 1er janvier 2026 concernant le risque santé.

Quelles seront les garanties minimales liées à la prévoyance ?

À partir du 1er janvier 2025, votre collectivitĂ© employeur participera au financement de votre complĂ©mentaire santĂ© couvrant les frais occasionnĂ©s par les risques d'incapacitĂ© de travail, d'invaliditĂ©, d'inaptitude ou de dĂ©cĂšs prĂ©voyance (prĂ©voyance).

Le montant de cette participation est au minimum de 7 € par mois.

Votre collectivité peut accorder une participation supérieure.

Si vous relevez de la CNRACL, votre collectivité vous verse des indemnités journaliÚres complémentaires à votre demi-traitement dans les cas suivants :

  • CongĂ© de maladie (ordinaire, de longue maladie ou de longue durĂ©e) Ă  demi-traitement
  • Mise en disponibilitĂ© d'office ou maintien du demi-traitement dans l'attente de l'avis du conseil mĂ©dical

C'est le cas si vous ĂȘtes fonctionnaire Ă  temps complet ou fonctionnaire Ă  temps complet exerçant au moins 28 heures par semaine (au moins 12 heures si vous appartenez au cadre d'emplois des professeurs d'enseignement artistique et au moins 15 heures si vous appartenez au cadre d'emplois des assistants d'enseignement artistique).

Ces indemnités journaliÚres complémentaires ont pour but de vous garantir une rémunération nette équivalente à 90 % de votre traitement indiciaire et de la nouvelle bonification indiciaire et 40 % de vos primes et indemnités.

En cas de mise en retraite pour invalidité avant 62 ans, votre collectivité employeur vous verse une rente garantissant une rémunération équivalente à 90 % de votre traitement net.

Le montant de cette rente est réévalué au 1er juillet de chaque année en fonction de l'évolution de l'indice majoré 100 constatée au cours des 12 derniers mois et selon le taux défini par la mutuelle.

Si vous relevez du régime général de la Sécurité sociale, votre collectivité vous verse des indemnités journaliÚres complémentaires à votre demi-traitement et aux indemnités journaliÚres de la Sécurité sociale.

C'est le cas si vous ĂȘtes contractuel ou fonctionnaire Ă  temps complet exerçant moins 28 heures par semaine (moins de 12 heures si vous appartenez au cadre d'emplois des professeurs d'enseignement artistique et moins de 15 heures si vous appartenez au cadre d'emplois des assistants d'enseignement artistique).

Votre collectivité vous verse des indemnités journaliÚres complémentaires dans les cas suivants :

  • CongĂ© de maladie ou de grave maladie Ă  demi-traitement
  • Mise en disponibilitĂ© d'office (si vous ĂȘtes fonctionnaire Ă  temps non complet) ou maintien du demi-traitement dans l'attente de l'avis du conseil mĂ©dical

Ces indemnitĂ©s journaliĂšres complĂ©mentaires ont pour but de vous garantir une rĂ©munĂ©ration nette Ă©quivalente à 90 % de votre traitement indiciaire (et de la nouvelle bonification indiciaire si vous ĂȘtes fonctionnaire Ă  temps complet) et 40 % de vos primes et indemnitĂ©s.

Si vous ĂȘtes contractuel, votre collectivitĂ© vous verse aussi des indemnitĂ©s journaliĂšres complĂ©mentaires avant l'attribution d'un temps partiel pour motif thĂ©rapeutique.

Ces indemnités journaliÚres complémentaires ont pour but de vous garantir une rémunération nette équivalente à 90 % de votre traitement indiciaire.

En cas d'invalidité avant 62 ans, votre collectivité employeur vous verse une rente garantissant une rémunération équivalente à 90 % de votre traitement net si vous remplissez l'une des 2 conditions suivantes :

  • Votre capacitĂ© de travail ou de revenus est rĂ©duite d'au moins ÂČ/₃
  • Vous ĂȘtes atteint d'un taux d'incapacitĂ© au moins Ă©gal à 66 % en cas de maladie professionnelle ou d'accident du travail

Le montant de cette rente est réévalué au 1er juillet de chaque année en fonction de l'évolution de l'indice majoré 100 constatée au cours des 12 derniers mois et selon le taux défini par la mutuelle.

Quelles seront les garanties minimales liées au risque santé ?

À partir du 1er janvier 2026, votre collectivitĂ© employeur participera au financement de vos cotisation Ă  une complĂ©mentaire santĂ© couvrant les frais occasionnĂ©s par une maternitĂ©, une maladie ou un accident.

La participation de votre collectivité couvre au minimum les garanties suivantes :

  • IntĂ©gralitĂ© du ticket modĂ©rateur sur les consultations, actes et prestations remboursables par l'assurance maladie. Cependant, des exceptions peuvent exister.
  • TotalitĂ© du forfait journalier hospitalier en cas d'hospitalisation
  • Frais dentaires (prothĂšses et orthodontie) Ă  hauteur de 125 % du tarif conventionnel
  • Frais d'optique de maniĂšre forfaitaire par pĂ©riode de 2 ans (annuellement pour les enfants ou en cas d'Ă©volution de la vue) avec un minimum de prise en charge fixĂ© Ă  100 € pour une correction simple, 150 € (voire 200 €) pour une correction complexe.

Le montant de cette participation est au minimum de 15 € par mois.

Votre collectivité peut accorder une participation supérieure.

À partir du 1er janvier 2026, vous pourrez bĂ©nĂ©ficier d'une prise en charge partielle de vos cotisations Ă  une complĂ©mentaire santĂ© (mutuelle) par votre Ă©tablissement employeur.

Vous pourrez bénéficier de cette prise en charge partielle que vous soyez fonctionnaire ou contractuel.

La prise en charge partielle des cotisations vise les mutuelles destinée à couvrir les frais médicaux occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident.

Votre établissement pourra aussi prendre en charge partiellement les cotisations aux mutuelles destinées à couvrir les risques d'incapacité de travail, d'invalidité, d'inaptitude ou de décÚs.

La mutuelle pourra ĂȘtre une mutuelle Ă  laquelle vous avez individuellement souscrit.

Dans ce cas, votre établissement employeur précisera quels sont les organismes de complémentaire santé ouvrant droit à une prise en charge partielle de vos cotisations.

Un accord collectif pourra aussi prévoir la souscription par votre établissement employeur d'un contrat collectif destiné à couvrir tout ou partie des risques maternité, maladie, accident, incapacité de travail, invalidité, inaptitude, décÚs.

Cet accord collectif pourra prévoir votre souscription obligatoire à tout ou partie des garanties que ce contrat collectif comporte.

Contrat à durée déterminée

Institution de retraite complĂ©mentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivitĂ©s publiques

Commission des droits pour l'autonomie des personnes handicapées

Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales

DerniÚre mise à jour le 24 février 2022