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DerniÚre mise à jour le 24 février 2022

Actes de maltraitance commis sur une personne ùgée : que faire ?

Modifié le 2023-08-24

Par Direction de l'information légale et administrative

Depuis le 9 avril 2024, toute personne ayant connaissance de faits de maltraitance commis sur une personne ùgée doit le signaler à la cellule de recueil et de traitement des alertes de maltraitances. Les personnes tenues au secret professionnel peuvent également procéder à ce signalement.

Cette nouvelle mesure est issue de la loi n°2024-317 du 8 avril 2024.

Cette fiche est en cours de mise Ă  jour.

Vous ĂȘtes une personne ĂągĂ©e victime d'actes de maltraitance ? Vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance d'une personne ĂągĂ©e de votre entourage ? Vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e dans le cadre de votre activitĂ© professionnelle ? Dans tous ces cas, vous pouvez faire un signalement pour que les pouvoirs publics interviennent.

Nous vous prĂ©sentons les informations Ă  connaĂźtre. Les rĂšgles diffĂšrent si vous ĂȘtes un tĂ©moin soumis au secret professionnel.

Les démarches à faire varient en fonction du lieu de résidence de la personne ùgée qui est victime des actes de maltraitance.

Comment agir si la personne ùgée est en maison de retraite ?

Vous ĂȘtes la victime

Si vous ĂȘtes une personne ĂągĂ©e et que vous subissez des actes de maltraitance, vous devez en parler Ă  un proche en qui vous avez confiance dans votre famille ou dans votre entourage. Par exemple, votre mĂ©decin traitant, l’infirmiĂšre qui s’occupe de vous, une assistante sociale.

La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences, physiques ou psychologiques, exercées sur une personne. Par exemple, coups, brimades, humiliations.

Un comportement passif peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de la maltraitance, s'il nuit Ă  la personne qui en est victime. Par exemple, Privation de soins ou d'alimentation, abandon.

Vous pouvez appeler le centre de contact téléphonique spécialisé 3977 pour obtenir des conseils sur les démarches à faire pour que l'auteur de la maltraitance soit poursuivi et sanctionné.

Vous ĂȘtes un tĂ©moin

Signalement au 3977

Si vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e rĂ©sidant dans une maison de retraite, vous pouvez appeler le centre de contact tĂ©lĂ©phonique spĂ©cialisĂ© (3977).

La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences, physiques ou psychologiques, exercées sur une personne. Par exemple, coups, brimades, humiliations.

Un comportement passif peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de la maltraitance, s'il nuit Ă  la personne qui en est victime. Par exemple, Privation de soins ou d'alimentation, abandon.

Les agents de ce service pourront vous écouter et vous orienter dans les démarches à effectuer pour protéger la personne ùgée.

Signalement obligatoire en cas de privations ou de mauvais traitements

Si vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e qui se manifeste par des privations, des mauvais traitements ou des agressions ou atteintes sexuelles, vous avez l'obligation d'alerter les autoritĂ©s administratives ou judiciaires.

Les autoritĂ©s administratives qui peuvent ĂȘtre alertĂ©es sont les services du dĂ©partement chargĂ©s de la cohĂ©sion sociale ou de la protection des populations et l'agence rĂ©gionale de santĂ© (ARS).

L'autorité judiciaire à alerter est le procureur de la République.

Vous devez alerter le conseil départemental compétent pour le lieu de situation de l'établissement.

Vous pouvez faire cette démarche en ligne, par téléphone, par courrier ou sur place.

Pour faire le signalement à l'ARS, vous devez aller sur le site internet de l'agence compétente pour le lieu de situation de l'établissement et suivre la procédure de signalement d'un risque pour la santé publique.

si l'auteur de la maltraitance est un médecin, vous pouvez en plus prévenir le conseil de l'ordre des médecins.

Le procureur de la République à alerter est celui du tribunal judiciaire compétent pour le lieu de situation de l'établissement.

Vous pouvez faire cette démarche sur place ou par courrier.

Vous devez communiquer à ces autorités toutes les informations portant sur la maltraitance dont vous avez eu connaissance.

Le fait de ne pas dĂ©noncer une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e dont vous avez eu connaissance vous expose Ă  une peine de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.

Si vous vous abstenez de signaler une situation de maltraitance dont vous avez eu connaissance, vous risquez aussi d'ĂȘtre poursuivi pour non-assistance Ă  personne en danger.

Vous encourrez dans ce cas une peine de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.

Comment agir si la personne ùgée est dans un hÎpital ?

Vous ĂȘtes la victime

Si vous ĂȘtes une personne ĂągĂ©e et que vous subissez des actes de maltraitance, vous devez en parler Ă  un proche en qui vous avez confiance dans votre famille ou dans votre entourage. Par exemple, votre mĂ©decin traitant, l’infirmiĂšre qui s’occupe de vous, une assistante sociale.

La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences, physiques ou psychologiques, exercées sur une personne. Par exemple, coups, brimades, humiliations.

Un comportement passif peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de la maltraitance, s'il nuit Ă  la personne qui en est victime. Par exemple, Privation de soins ou d'alimentation, abandon.

Vous pouvez appeler le centre de contact téléphonique spécialisé 3977 pour obtenir des conseils sur les démarches à faire pour que l'auteur de la maltraitance soit poursuivi et sanctionné.

Vous ĂȘtes un tĂ©moin

Signalement au 3977

Si vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e rĂ©sidant dans un Ă©tablissement de soin, vous pouvez appeler le centre de contact tĂ©lĂ©phonique spĂ©cialisĂ© (3977).

La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences, physiques ou psychologiques, exercées sur une personne. Par exemple, coups, brimades, humiliations.

Un comportement passif peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de la maltraitance, s'il nuit Ă  la personne qui en est victime. Par exemple, Privation de soins ou d'alimentation, abandon.

Les agents de ce service pourront vous écouter et vous orienter dans les démarches à effectuer pour protéger la personne ùgée.

Signalement obligatoire en cas de privations ou de mauvais traitements

Si la maltraitance de la personne ùgée se manifeste par des privations, des mauvais traitements ou des agressions ou atteintes sexuelles, vous avez l'obligation d'alerter les autorités administratives ou judiciaires.

L'autorité administrative à alerter est l'agence régionale de santé (ARS), et l'autorité judiciaire à alerter est le procureur de la République.

Pour faire le signalement, vous devez aller sur le site internet de l'ARS compétente pour le lieu de situation de l'établissement et suivre la procédure de signalement d'un risque pour la santé publique.

Si l'auteur de la maltraitance est un médecin, vous pouvez en plus prévenir le conseil de l'ordre des médecins.

Vous devez alerter le procureur de la République auprÚs du tribunal judiciaire compétent pour le lieu de situation de la maison de retraite.

Vous pouvez faire cette démarche sur place ou par courrier.

Vous devez communiquer à ces autorités toutes les informations portant sur la maltraitance dont vous avez eu connaissance.

Le fait de ne pas dĂ©noncer une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e dont vous avez eu connaissance vous expose Ă  une peine de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.

Si vous vous abstenez de signaler une situation de maltraitance dont vous avez eu connaissance, vous risquez aussi d'ĂȘtre poursuivi pour non-assistance Ă  personne en danger.

Vous encourrez dans ce cas une peine de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.

Comment agir si la personne ùgée vit à domicile ou chez un proche ?

Vous ĂȘtes la victime

Si vous ĂȘtes une personne ĂągĂ©e et que vous subissez des actes de maltraitance, vous devez en parler Ă  un proche en qui vous avez confiance dans votre famille ou dans votre entourage. Par exemple, votre mĂ©decin traitant, l’infirmiĂšre qui s’occupe de vous, une assistante sociale.

La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences, physiques ou psychologiques, exercées sur une personne. Par exemple, coups, brimades, humiliations.

Un comportement passif peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de la maltraitance, s'il nuit Ă  la personne qui en est victime. Par exemple, Privation de soins ou d'alimentation, abandon.

Vous pouvez appeler le centre de contact téléphonique spécialisé 3977 pour obtenir des conseils sur les démarches à faire pour que l'auteur de la maltraitance soit poursuivi et sanctionné.

Vous ĂȘtes un tĂ©moin

Signalement au 3977

Si vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e rĂ©sidant Ă  domicile ou chez un proche, vous pouvez appeler le centre de contact tĂ©lĂ©phonique spĂ©cialisĂ© (3977).

La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences, physiques ou psychologiques, exercées sur une personne. Par exemple, coups, brimades, humiliations.

Un comportement passif peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de la maltraitance, s'il nuit Ă  la personne qui en est victime. Par exemple, Privation de soins ou d'alimentation, abandon.

Les agents de ce service pourront vous écouter et vous orienter dans les démarches à effectuer pour protéger la personne ùgée.

Signalement obligatoire en cas de privations ou de mauvais traitements

Si la maltraitance de la personne ùgée se manifeste par des privations, des mauvais traitements ou des agressions ou atteintes sexuelles, vous avez l'obligation d'alerter les autorités administratives ou judiciaires.

L'autorité administrative à alerter est l'un des services du département chargés de la cohésion sociale ou de la protection des populations, et l'autorité judiciaire à alerter est le procureur de la République.

Vous devez alerter le conseil départemental compétent pour le lieu de résidence de la personne ùgée.

Vous pouvez faire cette démarche en ligne, par téléphone, par courrier ou sur place.

Pour faire le signalement à l'ARS, vous devez aller sur le site internet de l'agence compétente pour la ville concernée et suivre la procédure de signalement d'un risque pour la santé publique.

si l'auteur de la maltraitance est un médecin, vous pouvez en plus prévenir le conseil de l'ordre des médecins.

Vous devez alerter le procureur de la République auprÚs du tribunal judiciaire compétent pour le lieu de résidence de la personne ùgée.

Vous pouvez faire cette démarche sur place ou par courrier.

Vous devez communiquer à ces autorités toutes les informations portant sur la maltraitance dont vous avez eu connaissance.

Le fait de ne pas dĂ©noncer une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e dont vous avez eu connaissance vous expose Ă  une peine de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.

Si vous vous abstenez de signaler une situation de maltraitance dont vous avez eu connaissance, vous risquez aussi d'ĂȘtre poursuivi pour non-assistance Ă  personne en danger.

Vous encourrez dans ce cas une peine de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.

Les démarches à faire varient en fonction du lieu de résidence de la personne ùgée.

Comment agir si la personne ùgée vit en maison de retraite ?

Signalement au 3977

Si vous ĂȘtes un professionnel intervenant dans une maison de retraite (personnel mĂ©dical ou travailleur social) et que vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e, vous pouvez faire un signalement au 3977.

La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences, physiques ou psychologiques, exercées sur une personne. Par exemple, coups, brimades, humiliations.

Un comportement passif peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de la maltraitance, s'il nuit Ă  la personne qui en est victime. Par exemple, Privation de soins ou d'alimentation, abandon.

Les agents de ce service pourront vous écouter et vous orienter dans les démarches à effectuer pour protéger la victime.

Signalement obligatoire en cas de privations ou de mauvais traitements

Obligation de signalement

Si vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance qui se manifeste par des privations, des mauvais traitements ou des agressions ou atteintes sexuelles, vous avez l'obligation d'alerter les autoritĂ©s administratives ou judiciaires.

En effet, la loi vous autorise Ă  ne pas respecter votre obligation de secret professionnel lorsque vous ĂȘtes tĂ©moin de privations ou de sĂ©vices infligĂ©s Ă  une personne fragile.

Une personne fragile est une personne qui n’est pas en mesure de se protĂ©ger, en raison de son Ăąge ou en raison de son Ă©tat physique ou psychologique.

Signalement aux autorités administratives

Les autoritĂ©s administratives qui peuvent ĂȘtre alertĂ©es sont les services du dĂ©partement chargĂ©s de la cohĂ©sion sociale ou de la protection des populations, et l'agence rĂ©gionale de santĂ© (ARS).

L'autorité judiciaire à alerter est le procureur de la République.

Vous devez alerter le conseil départemental compétent pour le lieu de situation de l'établissement.

Vous pouvez faire la démarche sur place, par téléphone, par courrier ou par mail.

Pour faire le signalement à l'ARS, vous devez aller sur le site internet de l'agence compétente pour le lieu de situation de l'établissement et suivre la procédure de signalement d'un risque pour la santé publique.

Signalement aux autorités judiciaires

L'autorité judiciaire à alerter est le procureur de la République.

Vous pouvez alerter le procureur de la République auprÚs du tribunal judiciaire compétent pour le lieu de situation de l'établissement sur place ou par courrier.

Sanctions en cas de non-respect de l'obligation de signalement

Lors de votre signalement, vous devez donner toutes les informations dont vous avez eu connaissance.

Le fait de ne pas dĂ©noncer une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e dont vous avez eu connaissance vous expose Ă  une peine de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.

Si vous vous abstenez de signaler une situation de maltraitance dont vous avez eu connaissance, vous risquez aussi d'ĂȘtre poursuivi pour non-assistance Ă  personne en danger.

Vous encourrez dans ce cas une peine de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.

Protection prévue pour les professionnels qui font un signalement

La loi vous protĂšge contre les sanctions que votre employeur pourrait ĂȘtre tentĂ© Ă  votre encontre suite Ă  votre signalement.

Ainsi, il est interdit Ă  l'employeur de vous licencier ou de vous sanctionner d'une quelconque maniĂšre en raison de votre signalement.

Comment agir si la personne ùgée est dans un hÎpital ?

Signalement au 3977

Si vous ĂȘtes un professionnel intervenant dans un Ă©tablissement de soin (personnel mĂ©dical ou travailleur social), et que vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e, vous pouvez faire un signalement au 3977.

La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences, physiques ou psychologiques, exercées sur une personne. Par exemple, coups, brimades, humiliations.

Un comportement passif peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de la maltraitance, s'il nuit Ă  la personne qui en est victime. Par exemple, Privation de soins ou d'alimentation, abandon.

Les agents de ce service pourront vous écouter et vous orienter dans les démarches à effectuer pour protéger la victime.

Signalement obligatoire en cas de privations ou de mauvais traitements

Obligation de signalement

Si vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance qui se manifeste par des privations, des mauvais traitements ou des agressions ou atteintes sexuelles, vous avez l'obligation d'alerter les autoritĂ©s administratives ou judiciaires.

Vous devez faire le signalement quel que soit le statut de l'établissement de soin, hÎpital public ou clinique privée.

En effet, la loi vous autorise Ă  ne pas respecter votre obligation de secret professionnel lorsque vous ĂȘtes tĂ©moin de privations ou de sĂ©vices infligĂ©s Ă  une personne fragile.

Une personne fragile est une personne qui n’est pas en mesure de se protĂ©ger, en raison de son Ăąge ou en raison de son Ă©tat physique ou psychologique.

Signalement aux autorités administratives

L'autorité administrative à alerter est l'Agence régionale de la santé (ARS).

Pour faire le signalement, vous devez aller sur le site internet de l'ARS compétente pour la ville et suivre la procédure de signalement d'un risque pour la santé publique.

si l'auteur de la maltraitance est un médecin, vous pouvez en plus prévenir le conseil de l'ordre des médecins.

Signalement aux autorités judiciaires

L'autorité judiciaire à alerter est le procureur de la République.

Vous pouvez alerter le procureur de la République auprÚs du tribunal judiciaire compétent pour le lieu de situation de l'établissement sur place ou par courrier.

Sanctions en cas de non-respect de l'obligation de signalement

Lors de votre signalement, vous devez donner toutes les informations dont vous avez eu connaissance.

Le fait de ne pas dĂ©noncer une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e dont vous avez eu connaissance vous expose Ă  une peine de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.

Si vous vous abstenez de signaler une situation de maltraitance dont vous avez eu connaissance, vous risquez aussi d'ĂȘtre poursuivi pour non-assistance Ă  personne en danger.

Vous encourrez dans ce cas une peine de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.

Protection prévue pour les auteurs de signalement

La loi vous protĂšge contre les sanctions que votre employeur pourrait ĂȘtre tentĂ© Ă  votre encontre suite Ă  votre signalement.

Ainsi, il est interdit Ă  l'employeur de vous licencier ou de vous sanctionner d'une quelconque maniĂšre en raison de votre signalement.

Comment agir si la personne ùgée vit à domicile ou chez un proche ?

Signalement au 3977

Si vous ĂȘtes un professionnel intervenant Ă  domicile et que vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e, vous pouvez faire un signalement au 3977.

La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences, physiques ou psychologiques, exercées sur une personne. Par exemple, coups, brimades, humiliations.

Un comportement passif peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de la maltraitance, s'il nuit Ă  la personne qui en est victime. Par exemple, Privation de soins ou d'alimentation, abandon.

Les agents de ce service pourront vous écouter et vous orienter dans les démarches à effectuer pour protéger la victime.

Signalement obligatoire en cas de privations ou de mauvais traitements

Obligation de signalement

Si vous ĂȘtes tĂ©moin d'une situation de de maltraitance qui se manifeste par des privations, des mauvais traitements ou des agressions ou atteintes sexuelles, vous avez l'obligation d'alerter les autoritĂ©s administratives ou judiciaires.

En effet, la loi vous autorise Ă  ne pas respecter votre obligation de secret professionnel lorsque vous ĂȘtes tĂ©moin de privations ou de sĂ©vices infligĂ©s Ă  une personne fragile.

Une personne fragile est une personne qui n’est pas en mesure de se protĂ©ger, en raison de son Ăąge ou en raison de son Ă©tat physique ou psychologique.

Signalement aux autorités administratives

L'autorité administrative à alerter est l'un des services du département chargés de la cohésion sociale ou de la protection des populations.

Vous devez alerter le service départemental compétent pour le lieu de résidence la personne ùgée.

Vous pouvez faire la démarche sur place, par téléphone, par courrier ou par mail.

si l'auteur de la maltraitance est médecin, vous pouvez en plus prévenir le conseil de l'ordre des médecins.

Signalement aux autorités judiciaires

L'autorité judiciaire à alerter est le procureur de la République.

Vous devez alerter le procureur de la République auprÚs du tribunal judiciaire compétent pour le lieu de résidence de la personne ùgée.

Vous pouvez faire la démarche sur place ou par courrier.

Sanctions en cas de non-respect de l'obligation de signalement

Lors de votre signalement, vous devez donner toutes les informations dont vous avez eu connaissance.

Le fait de ne pas dĂ©noncer une situation de maltraitance de personne ĂągĂ©e dont vous avez eu connaissance vous expose Ă  une peine de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.

Si vous vous abstenez de signaler une situation de maltraitance dont vous avez eu connaissance, vous risquez aussi d'ĂȘtre poursuivi pour non-assistance Ă  personne en danger.

Vous encourrez dans ce cas une peine de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.

  • Écoute, soutien et aide pour les personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es, aux personnes en prenant soin et aux tĂ©moins de maltraitances Ă  leur encontre.

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    3977

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